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Vierge en majesté contemporaine d'après les sculptures médiévales du Cantal

Sculpture en bois de tilleul, mesurant 30 x 11,5 x 11,5 cm.

Eveline David-Valette, Paris 19ème.


Je me suis inspirée des statues médiévales situées dans les églises du Cantal pour sculpter d'une manière contemporaine cette Vierge en Majesté présentant son enfant au monde.


Vierge à l'Enfant en bois de tilleul. La mère, assise, présente son enfant, assis sur ses genoux, au monde.
Vierge en majesté d'après les Majestés du Cantal

 

Méditation de Marie-France de Palacio :


Des origines médiévales de son inspiratrice, une Vierge du Cantal, elle a conservé la majesté. Imposante, solide, rassurante, elle porte l’Enfant-Roi qui bénit le monde, elle le maintient et le protège de son bras droit.


Dans son interprétation contemporaine, le groupe de Notre-Dame de Turlande conserve son hiératisme originel, mais il est comme adouci par la fluidité des gestes, le polissage des contours, l’effacement des traits. La douceur n’est pas incompatible avec la fermeté. Les bras de l’enfant forment des gestes sans ostentation mais lourds de sens : une main bénit, l’autre tient le Livre fermé. Ce mouvement des bras souligne le lien entre la mère et l’enfant : l’un prolonge l’autre.


A nous d’imaginer ce que ces visages expriment, à nous d’y projeter, comme sur une toile, notre vision de la scène : léger sourire, émotion, fierté de la mère ? L’œuvre est support de méditation.


Comme souvent dans les œuvres d’Eveline David-Valette, l'assise du groupe, minutieusement travaillée, rappelle combien l’ancrage importe à qui regarde vers le ciel. Le siège, robuste et fin tout à la fois, porte ce couple sacré et pour ainsi dire l’encadre ; comme pour la sculpture « La Femme qui lit », le lieu qui contient le corps n’a rien d’accessoire.


Authenticité, élégance et pureté. La Majesté, qui est « grandeur », tire sa puissance de sa discrète autorité.


Texte de Marie-France de Palacio

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